Jour 50 : Sam en ses eaux

Jour 50: Sam en ses eaux!

Le skipper Britannique de VULNÉRABLE Sam Goodchild aborde en son 50ème jour de solitude des eaux contrôlées par l’Angleterre, les Falkland Islands qu’il contourne, en compagnie de ses inséparables adversaires, par la voie orientale. Son joli mouvement par le détroit de Lemaire lui a permis de recoller aux leaders de ce qu’il convient d’appeler le gruppetto de ce Vendée Globe, ces 7 navigateurs et navigatrice relégués à 1700 milles du duo de tête Richomme-Dalin. Toujours classé 9ème, Sam progresse à moins de 20 milles du nouveau détenteur de la 5ème place, Paul Meilhat désormais au vent du duo Beyou-Lunven.

En se décalant vers l’Est, l’anticyclone qui barre leur route oriente des flux de plus en plus soutenus de secteur Nord. Entre Zone d’Exclusion des glaces sur tribord, centre anticyclonique et forts vents de face, les solitaires vont devoir naviguer au millimètre pour trouver une voie la plus rapide et la moins inconfortable.

L’entrée en Atlantique agit comme un formidable booster d’énergie pour des marins secoués durement par les mers du Sud. Plus que jamais, l’heure est à la concentration, à la vigilance et à la pertinence des choix de route et de voiles pour s’extraire des pièges de l’Atlantique Sud.

 

📞 💬 Sam Goodchild, joint dans la nuit

Qu’est ce qui a changé depuis le Horn?

“L’état de la mer a beaucoup changé. On n’a plus que 50 cm de houle. On est au près et on progresse tranquillement. Le bateau ne bouge pas. Ça gîte un peu mais pas trop. Ça ne plante pas. Il fait toujours aussi froid. Il y avait hier énormément de brume.”

Qu’est ce qui a motivé ton passage dans le détroit de Lemaire?

“Quand la molle est arrivée après le Horn, j’ai eu cette opportunité et j’ai bénéficié entre les terres d’une petite accélération du vent qui m’a permis de bien passer; je suis content d’avoir pu faire cela. Hélas, les nuits sont très courtes ici et je suis passé dans une obscurité absolue et je n’ai rien vu du tout de l’île des États. Les gars de la base navale m’ont appelé mais la réception était mauvaise. Le vent est retombé et j’ai depuis recroisé avec les copains.”

Une occasion pour recoller?

“Je n’ai rien perdu dans l’histoire, peut-être même gagné quelques miles… j’ai eu un peu plus de vent durant quelques milles mais mon approche très près des Falklands peut aussi me ralentir.”

Comment va le bateau au près?

“Cela dépend de pas mal de choses. Je n’ai pas les mêmes foils ni les mêmes voiles que mes adversaires, il est donc difficile de s’étalonner. Je fais marcher au mieux.”

Un mot sur ton intervention sur ta voile d’avant?

“Quand j’ai pu la ressortir de l’eau, je l’ai remise en vrac dans la soute. J’ai profité de la molle pour la ressortir, l’enrouler proprement et la ranger dans son sac. Je dispose donc à nouveau de mes 8 voiles toutes en parfait état de marche. C’était un de mes objectifs, arriver au Horn avec toutes mes voiles.”

Es tu à 100% pour l’Atlantique?

“J’ai aussi profité du petit temps pour aller à l’avant vérifier que tout est en ordre. Pas de soucis, cela me rassure, après des jours et des jours à taper dans la mer sans pouvoir aller voir si on n’a pas de soucis structurels. J’ai tout vérifié et tout rangé hier et je suis très agréablement surpris. Pas de gros bobo! 2 ou 3 petits dossiers à gérer seulement. Je continue de surveiller mon safran qui nous avait inquiéter dans le Pacifique. On est globalement en très bonne forme. J’ai bien travaillé hier pour bien remettre le bateau en configuration pour le près.”

“Je suis ressorti du Pacifique bien cramé, car l’état de la mer ne permettait pas de dormir convenablement. J’ai beaucoup dormi hier et ai bien récupéré. Quand le bateau ne bouge pas, on dort super bien.”

Embarquez pour le Tour du Monde des Vulnérables et rejoignez les 9000 personnes qui suivent déjà notre parcours de sensibilisation.

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Jour 50 : Sam en ses eaux

Jour 50: Sam en ses eaux!

Le skipper Britannique de VULNÉRABLE Sam Goodchild aborde en son 50ème jour de solitude des eaux contrôlées par l’Angleterre, les Falkland Islands qu’il contourne, en compagnie de ses inséparables adversaires, par la voie orientale. Son joli mouvement par le détroit de Lemaire lui a permis de recoller aux leaders de ce qu’il convient d’appeler le gruppetto de ce Vendée Globe, ces 7 navigateurs et navigatrice relégués à 1700 milles du duo de tête Richomme-Dalin. Toujours classé 9ème, Sam progresse à moins de 20 milles du nouveau détenteur de la 5ème place, Paul Meilhat désormais au vent du duo Beyou-Lunven.

En se décalant vers l’Est, l’anticyclone qui barre leur route oriente des flux de plus en plus soutenus de secteur Nord. Entre Zone d’Exclusion des glaces sur tribord, centre anticyclonique et forts vents de face, les solitaires vont devoir naviguer au millimètre pour trouver une voie la plus rapide et la moins inconfortable.

L’entrée en Atlantique agit comme un formidable booster d’énergie pour des marins secoués durement par les mers du Sud. Plus que jamais, l’heure est à la concentration, à la vigilance et à la pertinence des choix de route et de voiles pour s’extraire des pièges de l’Atlantique Sud.

 

📞 💬 Sam Goodchild, joint dans la nuit

Qu’est ce qui a changé depuis le Horn?

“L’état de la mer a beaucoup changé. On n’a plus que 50 cm de houle. On est au près et on progresse tranquillement. Le bateau ne bouge pas. Ça gîte un peu mais pas trop. Ça ne plante pas. Il fait toujours aussi froid. Il y avait hier énormément de brume.”

Qu’est ce qui a motivé ton passage dans le détroit de Lemaire?

“Quand la molle est arrivée après le Horn, j’ai eu cette opportunité et j’ai bénéficié entre les terres d’une petite accélération du vent qui m’a permis de bien passer; je suis content d’avoir pu faire cela. Hélas, les nuits sont très courtes ici et je suis passé dans une obscurité absolue et je n’ai rien vu du tout de l’île des États. Les gars de la base navale m’ont appelé mais la réception était mauvaise. Le vent est retombé et j’ai depuis recroisé avec les copains.”

Une occasion pour recoller?

“Je n’ai rien perdu dans l’histoire, peut-être même gagné quelques miles… j’ai eu un peu plus de vent durant quelques milles mais mon approche très près des Falklands peut aussi me ralentir.”

Comment va le bateau au près?

“Cela dépend de pas mal de choses. Je n’ai pas les mêmes foils ni les mêmes voiles que mes adversaires, il est donc difficile de s’étalonner. Je fais marcher au mieux.”

Un mot sur ton intervention sur ta voile d’avant?

“Quand j’ai pu la ressortir de l’eau, je l’ai remise en vrac dans la soute. J’ai profité de la molle pour la ressortir, l’enrouler proprement et la ranger dans son sac. Je dispose donc à nouveau de mes 8 voiles toutes en parfait état de marche. C’était un de mes objectifs, arriver au Horn avec toutes mes voiles.”

Es tu à 100% pour l’Atlantique?

“J’ai aussi profité du petit temps pour aller à l’avant vérifier que tout est en ordre. Pas de soucis, cela me rassure, après des jours et des jours à taper dans la mer sans pouvoir aller voir si on n’a pas de soucis structurels. J’ai tout vérifié et tout rangé hier et je suis très agréablement surpris. Pas de gros bobo! 2 ou 3 petits dossiers à gérer seulement. Je continue de surveiller mon safran qui nous avait inquiéter dans le Pacifique. On est globalement en très bonne forme. J’ai bien travaillé hier pour bien remettre le bateau en configuration pour le près.”

“Je suis ressorti du Pacifique bien cramé, car l’état de la mer ne permettait pas de dormir convenablement. J’ai beaucoup dormi hier et ai bien récupéré. Quand le bateau ne bouge pas, on dort super bien.”

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