Deux bateaux VULNERABLE
dans le Top 10 du Vendée Globe !
la vulnérabilité reconnue

  • Alexandre Fayeulle, Pdg d’Advens, co-fondateur de TR racing, et initiateur de la campagne sur la vulnérabilité
  • Le regard de Thomas Gavériaux, CEO de TR Racing
  • La campagne VULNERABLE ; un lancement réussi !

Deux IMOCAs, deux VULNERABLE, deux coureurs, navigant pour une même cause, sur un même projet sportif et sociétal, deux Vendée Globes bouclés, qui plus est à de plus qu’honorables 7ème et 9ème places. Avec les arrivées hier, et dans cet ordre, de Thomas Ruyant et de Sam Goodchild, la première et unique écurie en classe IMOCA à deux bateaux pour un même nom, VULNERABLE, clôt avec satisfaction une expérience rare de mutualisation et d’association des forces de deux équipes en un même projet nautique, au service d’une cause sociétale, pour faire évoluer les mentalités dans l’apréhension de la vulnérabilité, désormais perçue non comme une faiblesse, mais comme une source de force et de pouvoir pour chaque être humain, chaque société et pour l’environnement. Toujours aux avant-postes, les deux skippers VULNERABLE peuvent être fiers et heureux de leurs tours du monde, le troisième pour Thomas, le premier en solitaire pour Sam. Leur résilience, leur combativité y compris dans les situations les plus périlleuses, ont illustré de puissante manière la réalité du message porté dans leurs voiles : les hommes, les machines, la planète mer sur laquelle ils évoluent, sont vulnérables. Le savoir, le ressentir, l’expérimenter 76 jours et nuits durant, fait naitre pour les marins en solitude d’extraordinaires pouvoirs créatifs, de résistance et de dépassement.

Alexandre Fayeulle est, avec Thomas Ruyant, le fondateur de l’écurie de course TR Racing qui a engagé deux bateaux dans cette 10ème édition du Vendée Globe. Pdg du spécialiste de la cybersécurité Advens, il bousculait déjà lors du Vendée Globe 2020 les codes du sponsoring sportif, en donnant le nom du bateau de Thomas à une cause sociétale, LinkedOut. Plus que jamais en 2025, il ne conçoit les résultats de ses entreprises, sportives ou corporate, qu’à travers un engagement pour les hommes, et pour la planète, comme en témoignent les messages plaqués sur les coques des deux IMOCAS VULNERABLE, FOR PEOPLE de Thomas Ruyant et FOR THE PLANET de Sam Goodchild.

Alexandre :

« Bravo et merci à nos 2 skippers ! Ils nous ont fait rêver et vibrer intensément pendant ces 76 jours de course.

Je rêvais de faire triompher la vulnérabilité sur cette course mythique, on se contentera d’une belle victoire

Ces 2 voiliers arborant haut et fort le pavillon de la vulnérabilité ont en effet permis (durant ces 3 mois de campagne Vendée Globe) d’éveiller des centaines de milliers de français aux pouvoirs insoupçonnés de la vulnérabilité pour amorcer un changement de regard, et de rassembler des centaines de leaders économiques, associatifs, institutionnels, etc … animés par une même conviction : sans changer de regard sur la vulnérabilité de l’Humain et de la Planète, on ne pourra pas vraiment changer le monde.

Le virus VULNERABLE est lancé, nous allons dorénavant œuvrer à le propager le plus largement possible dans la société et dans nos entreprises, et faire naître la possibilité de grands changements.

Sur le plan sportif, je suis un peu déçu pour Thomas et Sam. Thomas aurait mérité une 4ème place. Le sort et l’Atlantique Sud en ont décidément autrement, et le Vendée Globe se refuse à lui pour la 3ème fois consécutive après son abandon en 2016, et son avarie de foil en 2020 (6ème place).

Déçu également pour Sam qui a fait une course magnifique, et qui doit être terriblement frustré de n’avoir pu lutter jusqu’au bout pour la 4ème place. Concernant TR Racing, ainsi va la vie d’une écurie course au large, nous n’avons pas à nous plaindre, nous avons été largement servi par les victoires et le podiums ces 4 dernières années (2 victoires dans les deux dernières Transat Jacques Vabre, et dans la Route du Rhum 2022.) »

Thomas Gavériaux, CEO TR Racing. Ce spécialiste de la Coupe de l’America préside depuis 4 ans aux destinées de TR Racing, et au management de deux bateaux, deux équipes, deux skippers engagés dans ce Vendée Globe. Regard et analyse :

Premiers bilans :

« Sur le plan de la course, toute la descente de l’Atlantique a été passionnante, certes pas très rapide au début mais intense et avec des options ouvertes. Tout au long de la course, nos bateaux – à l’exception des voiles – ont été extrêmement fiables ; bien sûr, il y a eu une ou deux frayeurs, mais je ne saurais trop insister sur le travail de préparation exceptionnel effectué par l’équipe sur les bateaux. Thomas comme Sam sont les auteurs d’un départ de course incroyable, jusqu’à l’équateur pour Sam, puis cette remarquable option ouest de Thomas qui démontre encore une fois qu’il est le roi des alizés. »

Le Vendée Globe est un exercice tellement holistique, complexe et imprévisible, qu’il serait facile, d’une certaine manière, d’être déçu au regard du niveau d’effort et de succès que nous avons connu avant cette course qui, bien sûr, a été le point d’orgue de ces 4 dernières années.

Néanmoins, je m’attendais à ce que l’océan Austral soit plus facile pour nous, pour Thomas. Nous avons optimisé notre préparation et fait des choix critiques de conception du bateau pour les voies maritimes du Grand Sud, et cela n’a pas payé pour Thomas. Ces choix restent valables, le bateau étant polyvalent, et Yoann Richomme, qui bénéficie de la même forme de coque que la nôtre démontre que la voie suivie était correcte, en tous cas pas erronée.

Je pense que dans certaines conditions, nos choix de compromis ont pu être un peu décalés et il faudra revoir cela avec les données de nos bateaux une fois qu’elles auront été analysées et plonger en profondeur dans l’examen de certaines phases par rapport à nos concurrents. C’est ce que nous ferons dès la semaine prochaine. »

Un tour du monde sans trop de surprises météos

« Par rapport au précédent Vendée Globe où les feux rouges ne cessaient de frapper le peloton de tête, cette fois-ci, les feux ont été verts depuis le début du Pacifique et les feux rouges ont été éteints pour les poursuivants.

Sur une course aussi longue, il y a toujours quelques opportunités, parfois étroites, qu’il faut savoir saisir. Elles ne sont pas toujours évidentes au moment de la prise de décision, car les modèles météos ne cessent d’évoluer en précision avec le temps et sont complétés par des données réelles rétrospectivement. Ces éléments déclenchent donc d’autres pensées ou visions de la trajectoire et, combinés à la somme des petites pertes que vous auriez pu gommer, ils vous incitent à réfléchir différemment à vos options à bord, qu’elles soient basées sur la conception, les données ou l’humain. Cela entre dans l’équation des développements que vous engagez dans la prochaine course du prochain cycle, en fonction de votre perspective.

Dans l’ensemble, les KTA de la flotte doivent porter sur la préparation et la fiabilité. Nous avons eu 36 bateaux sur 40 qui ont couru jusqu’au Horn, dont 34 sont toujours en course. C’est un taux étonnant de 85% ! A titre de comparaison, le meilleur résultat du Dakar est inférieur à 70% et a même atteint 20%. »

La révélation Sam Goodchild

Sam a été excellent tout au long du voyage. En gérant un bateau d’ancienne génération, il a effectué sa première circumnavigation en solitaire. Il l’a rythmée lorsqu’il a décidé qu’il était temps de le faire, et a remis les gaz lorsque cela s’avérait nécessaire. Il a fait preuve d’une remarquable maîtrise de son rythme et de celui du bateau.

Il est parvenu à sortir une énorme voile d’avant de l’eau et a réussi à la sauver complètement. Et juste avant l’arrivée, il a entrepris de réparer sa grand-voile déchirée dans des conditions particulièrement difficiles.

 Classe IMOCA ; dynamisme et versatilité

« La classe IMOCA est une classe ouverte au développement et il est fantastique de voir que dans le top 10, il y a 4 designers différents, avec des options qui sont radicalement différentes en termes de look, de combinaison de formes de coques, de dessins de foils et de plans de voilure. Tous ces bateaux sont conçus pour répondre à des besoins spécifiques, et le fait d’opter pour l’un ou l’autre est une question de conviction et donc de subjectivité.

Le tour du monde fait partie de l’équation et dépend du niveau d’instabilité que le navigateur ou l’équipe est prêt à supporter. Ce dont je suis certain, c’est que dans notre activité compétitive, il est essentiel de s’assurer que nous supportons suffisamment de risques, et les quatre familles de bateaux – encore une fois à différents niveaux – y parviennent.

Tous les nouveaux bateaux ont des jambes pour aller plus loin. Sam et Justine en sont la preuve. »

Rendez-vous donc dès cette année 2025, avec grand nombre des g-héros de ce vendée Globe, lors de la Course des phares à Boulogne, The Ocean race Europe, et la Transat Jacques Vabre.

Bilan d’un lancement réussi … VULNERABLE en route pour ses prochaines ambitions !

Alors que le Vendée Globe accueille chaque jour de nouvelles arrivées, le projet VULNERABLE tire un bilan positif de sa campagne de lancement et de sensibilisation. VULNERABLE touche à une étape clé de son développement

Depuis son lancement, VULNERABLE a réussi à mobiliser des énergies bien au-delà des objectifs initiaux. Le grand public s’est montré particulièrement réceptif, avec un engouement palpable sur les réseaux sociaux et dans les médias. Parallèlement, le monde B2B a fait preuve d’un intérêt croissant, soulignant la pertinence de cette approche dans les réflexions stratégiques et sociétales des entreprises.

Porté par deux skippers d’exception, Sam Goodchild et Thomas Ruyant, le projet a fait de l’océan un terrain d’expérimentation symbolique pour interroger la place de la vulnérabilité dans des contextes de haute performance. Leur parcours illustre comment une approche basée sur l’acceptation des vulnérabilités peut apporter de la force et de nouvelles possibilités.

Vers l’avenir : capitaliser sur le potentiel de VULNERABLE

Avec la fin de cette édition du Vendée Globe, l’équipe du projet VULNERABLE, pilotée par Alexandre Fayeulle, a d’ores et déjà commencé à œuvrer pour structurer une démarche B2B.

Un Programme Leaders a en effet commencé à se mettre en ordre de marche, initié par le fonds de dotation Advens for People and Planet et composé de partenaires du projet VULNERABLE : HEC-Centre Purpose, Mouvement Impact France, Alliance pour la Santé Mentale.

Il prend la forme de groupes de travail, dont la mission est de constituer des communs disponibles et accessibles à toutes les organisations qui souhaitent les utiliser pour se transformer.

Les partenaires du programme décidant ensemble des thématiques des groupes de travail, ont validé un premier sujet autour des problématiques touchant au Management et aux Ressources humaines.

Bilan positif pour la campagne d’interpellation et sensibilisation

Le Vendée Globe a été une rampe de lancement et de visibilité unique pour le Projet VULNERABLE, et l’occasion de toucher des millions de personnes. Le temps d’interpellation lancé à partir du 19 octobre 2024 a fonctionné au-delà des objectifs fixés.

Le stand immersif et interactif situé à l’entrée du village du Vendée Globe a suscité l’intérêt des visiteurs. Ils ont été 80.000 à s’y arrêter, à s’interroger sur la vulnérabilité et à témoigner leur intérêt pour suivre le projet VULNERABLE dans la durée.

Le parcours pédagogique en ligne “Le Tour du Monde des Vulnérables” a été suivi par des milliers personnes. 

L’Odyssée de ce Tour du Monde virtuel lancée en parallèle de la course de Thomas Ruyant et Sam Goodchild est le bras armé de la campagne de sensibilisation VULNERABLE, proposant une expérience transformatrice et des outils permettant à chaque visiteur de découvrir les pouvoirs de la vulnérabilité.

Ce Tour du Monde des Vulnérables continue de se déployer en ligne pour poursuivre sa mission de changement de regards sur la vulnérabilité.

Des grands témoins ont accepté de témoigner de leur propre vulnérabilité et de raconter comment cela leur a apporté de nouveaux pouvoirs : Marie-Jo Perec, Frédéric Lopez, Olivier Goy, Eric Devillers, Eric Loiseau, etc.

Le Tour du Monde des Vulnérables est à retrouver sur www.vulnerable.org

La coalition d’acteurs continue de s’enrichir

Le projet VULNERABLE est fort d’un collectif d’acteurs et de contributeurs qui travaillent à changer le regard que la société porte sur la vulnérabilité : Advens, Alenvi /Compani, Cercle Vulnérabilité & Société, Entourage, Fipadoc, Institut Curie, Label Experience, La Famille, Team For The Planet, Koz, You Matter, Yes We Camp.

Mais aussi des contributeurs comme Diane DUPRÉ LATOUR (Les Petites Cantines), Lucie BASCH (ToGoodToGo), ⁠⁠Maud SARDA (Label Emmaus), ⁠⁠Maxime de ROSTOLAN (SailCoop), ⁠⁠Theo Scubla (Each One), Guillaume HERISSON (Ares), Angele MALATRE-LANSAC (Alliance pour la santé mentale), Nicolas DETRIE (Yes we camp), Guillaume DESNOES (Compani), Thomas BOUQUET (CCAH), Vincent FAUVET (Investir&+), Orianne LEDROIT (EdTech), Emmanuelle LARROQUE (Social Builder), Caroline NEYRON (Mouvement impact France), Rokia KEBE (Miam miam family), Yann BUCAILLE (Café Joyeux), Thibault de SAINT BLANCARD (Alenvi), Tanguy CHATEL (Cercle Vulnérabilités et sociétés), Arthur AUBOEUF (Team for the Planet), Jean-Marc POTDEVIN (Entourage), Alexis BURNOD (Institut Curie) ou encore Olivier HAMANT (biologiste).

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Deux bateaux VULNERABLE
dans le Top 10 du Vendée Globe !
la vulnérabilité reconnue

  • Alexandre Fayeulle, Pdg d’Advens, co-fondateur de TR racing, et initiateur de la campagne sur la vulnérabilité
  • Le regard de Thomas Gavériaux, CEO de TR Racing
  • La campagne VULNERABLE ; un lancement réussi !

Deux IMOCAs, deux VULNERABLE, deux coureurs, navigant pour une même cause, sur un même projet sportif et sociétal, deux Vendée Globes bouclés, qui plus est à de plus qu’honorables 7ème et 9ème places. Avec les arrivées hier, et dans cet ordre, de Thomas Ruyant et de Sam Goodchild, la première et unique écurie en classe IMOCA à deux bateaux pour un même nom, VULNERABLE, clôt avec satisfaction une expérience rare de mutualisation et d’association des forces de deux équipes en un même projet nautique, au service d’une cause sociétale, pour faire évoluer les mentalités dans l’apréhension de la vulnérabilité, désormais perçue non comme une faiblesse, mais comme une source de force et de pouvoir pour chaque être humain, chaque société et pour l’environnement. Toujours aux avant-postes, les deux skippers VULNERABLE peuvent être fiers et heureux de leurs tours du monde, le troisième pour Thomas, le premier en solitaire pour Sam. Leur résilience, leur combativité y compris dans les situations les plus périlleuses, ont illustré de puissante manière la réalité du message porté dans leurs voiles : les hommes, les machines, la planète mer sur laquelle ils évoluent, sont vulnérables. Le savoir, le ressentir, l’expérimenter 76 jours et nuits durant, fait naitre pour les marins en solitude d’extraordinaires pouvoirs créatifs, de résistance et de dépassement.

Alexandre Fayeulle est, avec Thomas Ruyant, le fondateur de l’écurie de course TR Racing qui a engagé deux bateaux dans cette 10ème édition du Vendée Globe. Pdg du spécialiste de la cybersécurité Advens, il bousculait déjà lors du Vendée Globe 2020 les codes du sponsoring sportif, en donnant le nom du bateau de Thomas à une cause sociétale, LinkedOut. Plus que jamais en 2025, il ne conçoit les résultats de ses entreprises, sportives ou corporate, qu’à travers un engagement pour les hommes, et pour la planète, comme en témoignent les messages plaqués sur les coques des deux IMOCAS VULNERABLE, FOR PEOPLE de Thomas Ruyant et FOR THE PLANET de Sam Goodchild.

Alexandre :

« Bravo et merci à nos 2 skippers ! Ils nous ont fait rêver et vibrer intensément pendant ces 76 jours de course.

Je rêvais de faire triompher la vulnérabilité sur cette course mythique, on se contentera d’une belle victoire

Ces 2 voiliers arborant haut et fort le pavillon de la vulnérabilité ont en effet permis (durant ces 3 mois de campagne Vendée Globe) d’éveiller des centaines de milliers de français aux pouvoirs insoupçonnés de la vulnérabilité pour amorcer un changement de regard, et de rassembler des centaines de leaders économiques, associatifs, institutionnels, etc … animés par une même conviction : sans changer de regard sur la vulnérabilité de l’Humain et de la Planète, on ne pourra pas vraiment changer le monde.

Le virus VULNERABLE est lancé, nous allons dorénavant œuvrer à le propager le plus largement possible dans la société et dans nos entreprises, et faire naître la possibilité de grands changements.

Sur le plan sportif, je suis un peu déçu pour Thomas et Sam. Thomas aurait mérité une 4ème place. Le sort et l’Atlantique Sud en ont décidément autrement, et le Vendée Globe se refuse à lui pour la 3ème fois consécutive après son abandon en 2016, et son avarie de foil en 2020 (6ème place).

Déçu également pour Sam qui a fait une course magnifique, et qui doit être terriblement frustré de n’avoir pu lutter jusqu’au bout pour la 4ème place. Concernant TR Racing, ainsi va la vie d’une écurie course au large, nous n’avons pas à nous plaindre, nous avons été largement servi par les victoires et le podiums ces 4 dernières années (2 victoires dans les deux dernières Transat Jacques Vabre, et dans la Route du Rhum 2022.) »

Thomas Gavériaux, CEO TR Racing. Ce spécialiste de la Coupe de l’America préside depuis 4 ans aux destinées de TR Racing, et au management de deux bateaux, deux équipes, deux skippers engagés dans ce Vendée Globe. Regard et analyse :

Premiers bilans :

« Sur le plan de la course, toute la descente de l’Atlantique a été passionnante, certes pas très rapide au début mais intense et avec des options ouvertes. Tout au long de la course, nos bateaux – à l’exception des voiles – ont été extrêmement fiables ; bien sûr, il y a eu une ou deux frayeurs, mais je ne saurais trop insister sur le travail de préparation exceptionnel effectué par l’équipe sur les bateaux. Thomas comme Sam sont les auteurs d’un départ de course incroyable, jusqu’à l’équateur pour Sam, puis cette remarquable option ouest de Thomas qui démontre encore une fois qu’il est le roi des alizés. »

Le Vendée Globe est un exercice tellement holistique, complexe et imprévisible, qu’il serait facile, d’une certaine manière, d’être déçu au regard du niveau d’effort et de succès que nous avons connu avant cette course qui, bien sûr, a été le point d’orgue de ces 4 dernières années.

Néanmoins, je m’attendais à ce que l’océan Austral soit plus facile pour nous, pour Thomas. Nous avons optimisé notre préparation et fait des choix critiques de conception du bateau pour les voies maritimes du Grand Sud, et cela n’a pas payé pour Thomas. Ces choix restent valables, le bateau étant polyvalent, et Yoann Richomme, qui bénéficie de la même forme de coque que la nôtre démontre que la voie suivie était correcte, en tous cas pas erronée.

Je pense que dans certaines conditions, nos choix de compromis ont pu être un peu décalés et il faudra revoir cela avec les données de nos bateaux une fois qu’elles auront été analysées et plonger en profondeur dans l’examen de certaines phases par rapport à nos concurrents. C’est ce que nous ferons dès la semaine prochaine. »

Un tour du monde sans trop de surprises météos

« Par rapport au précédent Vendée Globe où les feux rouges ne cessaient de frapper le peloton de tête, cette fois-ci, les feux ont été verts depuis le début du Pacifique et les feux rouges ont été éteints pour les poursuivants.

Sur une course aussi longue, il y a toujours quelques opportunités, parfois étroites, qu’il faut savoir saisir. Elles ne sont pas toujours évidentes au moment de la prise de décision, car les modèles météos ne cessent d’évoluer en précision avec le temps et sont complétés par des données réelles rétrospectivement. Ces éléments déclenchent donc d’autres pensées ou visions de la trajectoire et, combinés à la somme des petites pertes que vous auriez pu gommer, ils vous incitent à réfléchir différemment à vos options à bord, qu’elles soient basées sur la conception, les données ou l’humain. Cela entre dans l’équation des développements que vous engagez dans la prochaine course du prochain cycle, en fonction de votre perspective.

Dans l’ensemble, les KTA de la flotte doivent porter sur la préparation et la fiabilité. Nous avons eu 36 bateaux sur 40 qui ont couru jusqu’au Horn, dont 34 sont toujours en course. C’est un taux étonnant de 85% ! A titre de comparaison, le meilleur résultat du Dakar est inférieur à 70% et a même atteint 20%. »

La révélation Sam Goodchild

Sam a été excellent tout au long du voyage. En gérant un bateau d’ancienne génération, il a effectué sa première circumnavigation en solitaire. Il l’a rythmée lorsqu’il a décidé qu’il était temps de le faire, et a remis les gaz lorsque cela s’avérait nécessaire. Il a fait preuve d’une remarquable maîtrise de son rythme et de celui du bateau.

Il est parvenu à sortir une énorme voile d’avant de l’eau et a réussi à la sauver complètement. Et juste avant l’arrivée, il a entrepris de réparer sa grand-voile déchirée dans des conditions particulièrement difficiles.

 Classe IMOCA ; dynamisme et versatilité

« La classe IMOCA est une classe ouverte au développement et il est fantastique de voir que dans le top 10, il y a 4 designers différents, avec des options qui sont radicalement différentes en termes de look, de combinaison de formes de coques, de dessins de foils et de plans de voilure. Tous ces bateaux sont conçus pour répondre à des besoins spécifiques, et le fait d’opter pour l’un ou l’autre est une question de conviction et donc de subjectivité.

Le tour du monde fait partie de l’équation et dépend du niveau d’instabilité que le navigateur ou l’équipe est prêt à supporter. Ce dont je suis certain, c’est que dans notre activité compétitive, il est essentiel de s’assurer que nous supportons suffisamment de risques, et les quatre familles de bateaux – encore une fois à différents niveaux – y parviennent.

Tous les nouveaux bateaux ont des jambes pour aller plus loin. Sam et Justine en sont la preuve. »

Rendez-vous donc dès cette année 2025, avec grand nombre des g-héros de ce vendée Globe, lors de la Course des phares à Boulogne, The Ocean race Europe, et la Transat Jacques Vabre.

Bilan d’un lancement réussi … VULNERABLE en route pour ses prochaines ambitions !

Alors que le Vendée Globe accueille chaque jour de nouvelles arrivées, le projet VULNERABLE tire un bilan positif de sa campagne de lancement et de sensibilisation. VULNERABLE touche à une étape clé de son développement

Depuis son lancement, VULNERABLE a réussi à mobiliser des énergies bien au-delà des objectifs initiaux. Le grand public s’est montré particulièrement réceptif, avec un engouement palpable sur les réseaux sociaux et dans les médias. Parallèlement, le monde B2B a fait preuve d’un intérêt croissant, soulignant la pertinence de cette approche dans les réflexions stratégiques et sociétales des entreprises.

Porté par deux skippers d’exception, Sam Goodchild et Thomas Ruyant, le projet a fait de l’océan un terrain d’expérimentation symbolique pour interroger la place de la vulnérabilité dans des contextes de haute performance. Leur parcours illustre comment une approche basée sur l’acceptation des vulnérabilités peut apporter de la force et de nouvelles possibilités.

Vers l’avenir : capitaliser sur le potentiel de VULNERABLE

Avec la fin de cette édition du Vendée Globe, l’équipe du projet VULNERABLE, pilotée par Alexandre Fayeulle, a d’ores et déjà commencé à œuvrer pour structurer une démarche B2B.

Un Programme Leaders a en effet commencé à se mettre en ordre de marche, initié par le fonds de dotation Advens for People and Planet et composé de partenaires du projet VULNERABLE : HEC-Centre Purpose, Mouvement Impact France, Alliance pour la Santé Mentale.

Il prend la forme de groupes de travail, dont la mission est de constituer des communs disponibles et accessibles à toutes les organisations qui souhaitent les utiliser pour se transformer.

Les partenaires du programme décidant ensemble des thématiques des groupes de travail, ont validé un premier sujet autour des problématiques touchant au Management et aux Ressources humaines.

Bilan positif pour la campagne d’interpellation et sensibilisation

Le Vendée Globe a été une rampe de lancement et de visibilité unique pour le Projet VULNERABLE, et l’occasion de toucher des millions de personnes. Le temps d’interpellation lancé à partir du 19 octobre 2024 a fonctionné au-delà des objectifs fixés.

Le stand immersif et interactif situé à l’entrée du village du Vendée Globe a suscité l’intérêt des visiteurs. Ils ont été 80.000 à s’y arrêter, à s’interroger sur la vulnérabilité et à témoigner leur intérêt pour suivre le projet VULNERABLE dans la durée.

Le parcours pédagogique en ligne “Le Tour du Monde des Vulnérables” a été suivi par des milliers personnes. 

L’Odyssée de ce Tour du Monde virtuel lancée en parallèle de la course de Thomas Ruyant et Sam Goodchild est le bras armé de la campagne de sensibilisation VULNERABLE, proposant une expérience transformatrice et des outils permettant à chaque visiteur de découvrir les pouvoirs de la vulnérabilité.

Ce Tour du Monde des Vulnérables continue de se déployer en ligne pour poursuivre sa mission de changement de regards sur la vulnérabilité.

Des grands témoins ont accepté de témoigner de leur propre vulnérabilité et de raconter comment cela leur a apporté de nouveaux pouvoirs : Marie-Jo Perec, Frédéric Lopez, Olivier Goy, Eric Devillers, Eric Loiseau, etc.

Le Tour du Monde des Vulnérables est à retrouver sur www.vulnerable.org

La coalition d’acteurs continue de s’enrichir

Le projet VULNERABLE est fort d’un collectif d’acteurs et de contributeurs qui travaillent à changer le regard que la société porte sur la vulnérabilité : Advens, Alenvi /Compani, Cercle Vulnérabilité & Société, Entourage, Fipadoc, Institut Curie, Label Experience, La Famille, Team For The Planet, Koz, You Matter, Yes We Camp.

Mais aussi des contributeurs comme Diane DUPRÉ LATOUR (Les Petites Cantines), Lucie BASCH (ToGoodToGo), ⁠⁠Maud SARDA (Label Emmaus), ⁠⁠Maxime de ROSTOLAN (SailCoop), ⁠⁠Theo Scubla (Each One), Guillaume HERISSON (Ares), Angele MALATRE-LANSAC (Alliance pour la santé mentale), Nicolas DETRIE (Yes we camp), Guillaume DESNOES (Compani), Thomas BOUQUET (CCAH), Vincent FAUVET (Investir&+), Orianne LEDROIT (EdTech), Emmanuelle LARROQUE (Social Builder), Caroline NEYRON (Mouvement impact France), Rokia KEBE (Miam miam family), Yann BUCAILLE (Café Joyeux), Thibault de SAINT BLANCARD (Alenvi), Tanguy CHATEL (Cercle Vulnérabilités et sociétés), Arthur AUBOEUF (Team for the Planet), Jean-Marc POTDEVIN (Entourage), Alexis BURNOD (Institut Curie) ou encore Olivier HAMANT (biologiste).

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