Un Horn de gala
pour Thomas Ruyant

Pour son deuxième passage en course, en solitaire, dans le cadre d’un Vendée Globe, à la longitude du Cap Horn, Thomas Ruyant n’aura pas eu le plaisir de contempler la sombre et lugubre masse du fameux rocher.

Son VULNERABLE est en effet passé en trombe ce vendredi soir à 18 heures et 38 minutes heure française, après 47 jours, 5 heures et 36 minutes de course, à plus de 70 milles au large de cet important marqueur de toute circumnavigation à la voile. 4ème navigateur de ce 10ème Vendée Globe à entrer en Atlantique, le Nordiste concède près de 4 jours aux actuels leaders de l’épreuve, l’infernal duo Richomme – Dalin, (3 jours, 18 heures) et plus de 2 jours à Sébastien Simon. A 5 heures près, il évolue dans les temps du recordman de l’épreuve Armel Le Cléac’h qui, en 2012, franchissait ce même point au terme de son 47ème jour de navigation.

 

Soulagé d’en finir avec ces mers du Sud une nouvelle fois peu coopératives dans l’enchaînement des systèmes météos, Thomas a aussi su se dégager significativement de la pression des 6 « énervés » lancés à ses trousses. Un nouveau morceau de bravoure s’offre sans transition aucune à lui et à son valeureux vaisseau, avec cet immense océan Atlantique si revêche en sa façade Sud, et tellement avare de belles trajectoires rectilignes propices à réduire l’écart sur ses prédécesseurs. Thomas ne se berce d’aucune illusion et met simplement un point d’honneur à poursuivre avec application l’œuvre entreprise, tirant en permanence le meilleur de son VULNERABLE, soutenu par Advens, toujours au meilleur de sa forme !

« Ça y est ! On entre dans le canal de Drake !, à la longitude du cap Horn! C’est fait ! C’est coché ! Le dernier des trois grands caps ! Dernière marque du parcours ! La frontière avec la civilisation. On vient de traverser des océans où on n’est pas vraiment les bienvenus. On y trouve certainement quelque chose ! Ne reste plus qu’à remonter vers les Sables ! Ça déboule en ce moment ! J’ai encore quelques heures avec du vent fort et de la mer avant que ça ne s’aplatisse un peu. Un albatros est venu jouer avec le bateau ! Peut-être mon dernier avant longtemps ! Je me suis surpris à parler à mon bateau ! Pour la première fois. Cela ne m’était jamais arrivé. Il a bien tenu. Il ne m’a pas fait de crasse. Ce doit être l’océan qui rend un peu fou !”

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Compétition

Un Horn de gala
pour Thomas Ruyant

Pour son deuxième passage en course, en solitaire, dans le cadre d’un Vendée Globe, à la longitude du Cap Horn, Thomas Ruyant n’aura pas eu le plaisir de contempler la sombre et lugubre masse du fameux rocher.

Son VULNERABLE est en effet passé en trombe ce vendredi soir à 18 heures et 38 minutes heure française, après 47 jours, 5 heures et 36 minutes de course, à plus de 70 milles au large de cet important marqueur de toute circumnavigation à la voile. 4ème navigateur de ce 10ème Vendée Globe à entrer en Atlantique, le Nordiste concède près de 4 jours aux actuels leaders de l’épreuve, l’infernal duo Richomme – Dalin, (3 jours, 18 heures) et plus de 2 jours à Sébastien Simon. A 5 heures près, il évolue dans les temps du recordman de l’épreuve Armel Le Cléac’h qui, en 2012, franchissait ce même point au terme de son 47ème jour de navigation.

 

Soulagé d’en finir avec ces mers du Sud une nouvelle fois peu coopératives dans l’enchaînement des systèmes météos, Thomas a aussi su se dégager significativement de la pression des 6 « énervés » lancés à ses trousses. Un nouveau morceau de bravoure s’offre sans transition aucune à lui et à son valeureux vaisseau, avec cet immense océan Atlantique si revêche en sa façade Sud, et tellement avare de belles trajectoires rectilignes propices à réduire l’écart sur ses prédécesseurs. Thomas ne se berce d’aucune illusion et met simplement un point d’honneur à poursuivre avec application l’œuvre entreprise, tirant en permanence le meilleur de son VULNERABLE, soutenu par Advens, toujours au meilleur de sa forme !

« Ça y est ! On entre dans le canal de Drake !, à la longitude du cap Horn! C’est fait ! C’est coché ! Le dernier des trois grands caps ! Dernière marque du parcours ! La frontière avec la civilisation. On vient de traverser des océans où on n’est pas vraiment les bienvenus. On y trouve certainement quelque chose ! Ne reste plus qu’à remonter vers les Sables ! Ça déboule en ce moment ! J’ai encore quelques heures avec du vent fort et de la mer avant que ça ne s’aplatisse un peu. Un albatros est venu jouer avec le bateau ! Peut-être mon dernier avant longtemps ! Je me suis surpris à parler à mon bateau ! Pour la première fois. Cela ne m’était jamais arrivé. Il a bien tenu. Il ne m’a pas fait de crasse. Ce doit être l’océan qui rend un peu fou !”

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