Comme pour célébrer hier le 76ème anniversaire du Roi Charles d’Angleterre, Sam Goodchild s’est de nouveau installé sur le fauteuil de leader du très provisoire classement général du Vendée Globe.
Après Charlie Dalin, Yoann Richomme, Nicolas Lunven, et Paul Meilhat, Justine Metraux et Sébastien Simon en tout début de course, il est le 7ème leader de ce 10ème Vendée Globe.
Après plus de 1 500 milles parcours depuis Les Sables d’Olonne, le skipper de VULNERABLE, plan Verdier de 2019, tient plus que jamais la dragée haute à ses congénères les plus récents. S’il a un instant et un instant seulement, déploré un déficit de vitesse dans l’époustouflante cavalcade des foilers le long du Portugal, Sam a de nouveau su afficher cette étonnante capacité à maintenir longtemps des vitesses élevées, doublée d’un placement sans faute sur l’échiquier, qui lui valent ce matin ce nouveau leadership. Il glisse ainsi sous le vent du paquet regroupé des favoris de l’épreuve, pas moins de 10 foilers aux dents longues. Comme eux, il va toute la journée tenter de déchiffrer la meilleure route pour parer les îles du Cap Vert et anticiper son franchissement, en début de semaine prochaine, du pot au Noir. De nombreux petits centres déventés évoluent sur sa route, et c’est bien à une navigation millimétrée et au cordeau que se prépare Sam depuis sa prise de commandement hier soir.
Le Britannique continue d’afficher un bonheur d’être en mer particulièrement rafraîchissant. Il prend son premier Vendée Globe mille par mille, manoeuvre par manoeuvre, appliqué, vigilant et en parfaite maitrise de sa gestion physique et sportive, avec toujours cette petite note « so British » d’humour flegmatique.