Jour 36 :
combattu ? souvent…

Battu? parfois. Abattu? Jamais! La devise du Chevalier François Arthanase Charrette de la Contrie –Officier de la marine de Louis XVI et héros des guerres Américaines et de Vendée– pourrait s’appliquer à Thomas Ruyant. Le skipper de VULNERABLE n’oubliera pas la semaine écoulée et son Vendredi 13 maudit. La nasse anticyclonique qui l’a englué dans ses calmes a rebattu d’amère manière la donne de son Vendée Globe. De postulant au podium, il s’est mué en leader d’un peloton de chasse riche d’une dizaine d’unités parmi les prétendants originels de cette 10ème édition du tour du monde en solitaire et sans escale.

L’arrivée d’un nouveau front tempétueux invite de nouveau à la haute vitesse, sur une route efficace, proche de l’ortho de surcroit. Avec un Nicolas Lunven (Holcim PRB) ultra rapide, désormais 5ème et revenu à moins de 20 milles de son tableau arrière, Thomas peut enfin lâcher les chevaux. Il était une grande partie de la nuit dernière lui aussi très véloce à 24,7 noeuds de vitesse moyenne entre deux relevés. Des performances que tutoient aussi Jérémie Beyou (Charal) moins de 20 milles en son Nord, ou Sam Goodchild (VULNERABLE) et Yannick Bestaven (Maitre Coq) en son Nord Ouest.

L’exceptionnel intensité de ce Vendée Globe n’est, en ce 36ème jour de furie, pas prête de retomber. Bien au contraire. Et Thomas de compter désormais sur cette saine et exigeante émulation pour poursuivre un lent mais constant grignotage d’un débours hier soir encore porté à 850 milles sur le leader Charlie Dalin (Macif Santé Prévoyance), et déjà ramené ce matin à 818 nm. Il n’évolue certes plus dans le même système météo que les leaders confrontés aujourd’hui aux vents de Sud Ouest à l’arrière d’une dépression tandis que VULNERABLE caracole en avant d’un puissant flux de secteur Nord qu’il va tenter d’exploiter le plus longtemps possible, durant 48 heures peut-être d’une inconfortable, brutale mais rapide navigation sous la Nouvelle Zélande, bercé par l’espoir de voir le triumvirat de tête connaitre à son tour les affres de la traversée d’une dorsale déventée.

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combattu ? souvent…

Battu? parfois. Abattu? Jamais! La devise du Chevalier François Arthanase Charrette de la Contrie –Officier de la marine de Louis XVI et héros des guerres Américaines et de Vendée– pourrait s’appliquer à Thomas Ruyant. Le skipper de VULNERABLE n’oubliera pas la semaine écoulée et son Vendredi 13 maudit. La nasse anticyclonique qui l’a englué dans ses calmes a rebattu d’amère manière la donne de son Vendée Globe. De postulant au podium, il s’est mué en leader d’un peloton de chasse riche d’une dizaine d’unités parmi les prétendants originels de cette 10ème édition du tour du monde en solitaire et sans escale.

L’arrivée d’un nouveau front tempétueux invite de nouveau à la haute vitesse, sur une route efficace, proche de l’ortho de surcroit. Avec un Nicolas Lunven (Holcim PRB) ultra rapide, désormais 5ème et revenu à moins de 20 milles de son tableau arrière, Thomas peut enfin lâcher les chevaux. Il était une grande partie de la nuit dernière lui aussi très véloce à 24,7 noeuds de vitesse moyenne entre deux relevés. Des performances que tutoient aussi Jérémie Beyou (Charal) moins de 20 milles en son Nord, ou Sam Goodchild (VULNERABLE) et Yannick Bestaven (Maitre Coq) en son Nord Ouest.

L’exceptionnel intensité de ce Vendée Globe n’est, en ce 36ème jour de furie, pas prête de retomber. Bien au contraire. Et Thomas de compter désormais sur cette saine et exigeante émulation pour poursuivre un lent mais constant grignotage d’un débours hier soir encore porté à 850 milles sur le leader Charlie Dalin (Macif Santé Prévoyance), et déjà ramené ce matin à 818 nm. Il n’évolue certes plus dans le même système météo que les leaders confrontés aujourd’hui aux vents de Sud Ouest à l’arrière d’une dépression tandis que VULNERABLE caracole en avant d’un puissant flux de secteur Nord qu’il va tenter d’exploiter le plus longtemps possible, durant 48 heures peut-être d’une inconfortable, brutale mais rapide navigation sous la Nouvelle Zélande, bercé par l’espoir de voir le triumvirat de tête connaitre à son tour les affres de la traversée d’une dorsale déventée.

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