
En ce samedi matin, Sam Goodchild à bord du plan Verdier VULNERABLE est 7ème au classement général provisoire de son premier Vendée Globe. Le navigateur britannique est en pleine forme et vit son Tour du Monde en solo avec passion et un plaisir communicatif.
« Cette dorsale nous a pas mal ralenti. En fait, elle va certainement redistribuer un peu les cartes avec Yannick Bestaven et Paul Meilhat qui sont en train de revenir sur moi pendant que nous revenons sur Nico Lunven et Jérémier Beyou voire Thomas Ruyant. Cela fait parti du jeu et je suis dans un état d’esprit où mon objectif est surtout de sortir des mers du Sud sans avoir cassé. Je ne veux surtout pas dégrader mes performances par un problème technique. Globalement, je m’amuse et je suis bien sur ce Vendée Globe. Il y a toujours des choses à faire. Hier, j’étais heureux de voir la lune que nous n’avions pas vu depuis une semaine. Il y a aussi un albatros qui a fait route avec moi. Il était avec moi toute la journée. Actuellement, je suis occupé à voir comment je vais passer une grosse dépression qui se forme au Sud de la Nouvelle-Zélande. L’idée est de comprendre si je vais pouvoir être en avant de cette dépression et me déplacer assez vite avec elle ou pas. J’espère aussi un océan pacifique stable et rangé et qui nous laissera l’opportunité de combler les écarts avec la tête de flotte.» Zen Sam !