Jour 1 - Course des Caps

Une fois la longue zone de séparation de trafic de la Manche débordée en milieu de nuit, la flotte encore compacte de la Course des caps Boulogne sur mer – Banque Populaire première du nom, s’est empressée de rallier les côtes anglaises.

Elle croise ce matin au large de l’île de Cowes, Mecque de la voile Britannique, emmenée comme par hasard par l’Anglais Sam Goodchild et l’équipage de Macif. Longtemps en embuscade sous le vent de la flotte, VULNERABLE n’a pas tardé à venir mettre son nez à la fenêtre, s’emparant un moment du commandement, et gratifié du Trophée des Haut de France pour avoir débordé en premier le DST Calais.

Le vent impose d’emblée aux équipages la plus grande réactivité à ses humeurs. Les voiles d’avant de VULNERABLE ont ainsi été passées en revue toute la nuit, entre spi , FRO et Quad, soit toute la panoplie des voiles taillées pour le portant, et que Thomas, Manon, Morgan et Ambrogio alternent en fonction des accélérations ou affaissements du flux majoritairement orienté et depuis le départ au Nord Est. La brume de chaleur du dimanche laisse en ce lundi matin place à un radieux soleil. VULNERABLE glisse sur un plan d’eau lisse comme la main, à vue de ses adversaires directs, Macif et Teamwork-Team Sneff, dont il analyse à loisir les performances et choix de cap et de voilure. En prenant de l’est, le vent est appelé dès ce matin à forcir légèrement.

L’heure n’est pas encore aux grandes envolées en appui sur les foils, mais aux empannages judicieusement choisis et à la finesse des réglages pour prolonger cette glisse sans heurt et plein ouest. Thomas et ses performers du bord peuvent, à n’en point douter, se réjouir du comportement de leur plan Koch-Finot Conq dans d’aussi légères conditions. Les quarts de 3 heures s’enchainent en douceur et les réflexions stratégiques vont bon train au moment d’appréhender une sortie de Manche compliquée à souhait, avec de nouvelles zones interdites à contourner et qui, combinées à l’instabilité du vent, pourraient déjà piéger quelques concurrents.

© Pierre Bouras

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Jour 1 - Course des Caps

Une fois la longue zone de séparation de trafic de la Manche débordée en milieu de nuit, la flotte encore compacte de la Course des caps Boulogne sur mer – Banque Populaire première du nom, s’est empressée de rallier les côtes anglaises.

Elle croise ce matin au large de l’île de Cowes, Mecque de la voile Britannique, emmenée comme par hasard par l’Anglais Sam Goodchild et l’équipage de Macif. Longtemps en embuscade sous le vent de la flotte, VULNERABLE n’a pas tardé à venir mettre son nez à la fenêtre, s’emparant un moment du commandement, et gratifié du Trophée des Haut de France pour avoir débordé en premier le DST Calais.

Le vent impose d’emblée aux équipages la plus grande réactivité à ses humeurs. Les voiles d’avant de VULNERABLE ont ainsi été passées en revue toute la nuit, entre spi , FRO et Quad, soit toute la panoplie des voiles taillées pour le portant, et que Thomas, Manon, Morgan et Ambrogio alternent en fonction des accélérations ou affaissements du flux majoritairement orienté et depuis le départ au Nord Est. La brume de chaleur du dimanche laisse en ce lundi matin place à un radieux soleil. VULNERABLE glisse sur un plan d’eau lisse comme la main, à vue de ses adversaires directs, Macif et Teamwork-Team Sneff, dont il analyse à loisir les performances et choix de cap et de voilure. En prenant de l’est, le vent est appelé dès ce matin à forcir légèrement.

L’heure n’est pas encore aux grandes envolées en appui sur les foils, mais aux empannages judicieusement choisis et à la finesse des réglages pour prolonger cette glisse sans heurt et plein ouest. Thomas et ses performers du bord peuvent, à n’en point douter, se réjouir du comportement de leur plan Koch-Finot Conq dans d’aussi légères conditions. Les quarts de 3 heures s’enchainent en douceur et les réflexions stratégiques vont bon train au moment d’appréhender une sortie de Manche compliquée à souhait, avec de nouvelles zones interdites à contourner et qui, combinées à l’instabilité du vent, pourraient déjà piéger quelques concurrents.

© Pierre Bouras

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