
Loin de baisser d’intensité en ce 36ème jour de course, le rythme des voiliers de tête du Vendée Globe semble au contraire s’emballer de plus belle à l’entrée de l’immense Pacifique. Derrière les trois échappés qu’emmène toujours Charlie Dalin (Macif – Santé prévoyance), deux triumvirats s’écharpent avec virulence sous la Nouvelle Zélande.
Si Thomas Ruyant (VULNERABLE), Nico Lunven (Holcim PRB) et Jérémie Beyou (Charal) se rendent coup pour coup, que dire de leurs poursuivants immédiats Sam Goodchild (VULNERABLE), Yannick Bestaven (Maitre Coq) et Paul Meilhat (Biotherm) qui évoluent tous eux aussi en une poignée de milles et à une centaine de miles seulement d’intervale. Le tenant du titre Bestaven est ainsi revenu à vue du bizut Sam Goodchild, au prix d’une cavalcade de 545 milles parcourus ces dernières 24 heure.
Si Sam déplore ce matin le démâtage de sa « good buddy » Pip Hare, avec qui il a si souvent navigué, il a surtout fort à faire avec un état de mer de nouveau d’une grande brutalité pour les bateaux et les hommes. Le fort vent de secteur Nord apporte pourtant ce carburant vélique idéal pour les très hautes vitesses et les poursuivants lâchés dans l’anticyclone du week end dernier, y voient une occasion rêvée pour reprendre des milles en fonçant sur une route efficace plein Est à l’orée du grand désert Pacifique.
Le saviez-vous? 🌊
Le nom océan vient du nom du titan Okeanos qui dans la mythologie grecque, était, avant Poséidon, le maître des eaux.
L’océan Atlantique tient son nom du titan Atlas qui dans la mythologie grecque, portait la voûte terrestre à l’ouest de l’Europe.
L’océan Pacifique a reçu son nom du navigateur Magellan qui l’a appelé ainsi car ses eaux étaient très calmes. L’océan Pacifique est l’océan le plus vaste du globe et s’étend sur un tiers de la surface de la terre, avec ses 165 250 000 km2.
Ferdinand Magellan et sa flotte quittent l’Europe en 1519 et naviguent vers l’Ouest et l’Amérique du Sud jusqu’en octobre 1520. Passé le détroit de Magellan, l’équipage découvre un océan encore plus vaste que l’Atlantique. Magellan s’étonne du temps clément qui accompagne la traversée de cet immensité jusque là baptisé « Mer du Sud » par Balboa qui l’avait découvert en 1513 sans s’y être attaqué.
C’est pourtant dans le Pacifique que l’on trouve les évènements météorologiques les plus violents de la planète.