VULNERABLE tient son rang

Une journée et demi aura suffi aux leaders de la Course des Cap pour déborder l’Ouest Irlandais. Du vent, du portant, sur une mer qui n’a qu’en fin de nuit commencé à se former du côté des Hébrides, et les barreurs s’en sont donnés à coeur joie pour libérer les chevaux trop longtemps retenus depuis le départ de Boulogne. A bord de VULNERABLE, Thomas, Morgan, Ambrogio et Manon ont alterné les brèves mais intenses séquences à la barre, aidés en cela par une nuit courte et particulièrement lumineuse. Dans l’inconfort légendaire des foilers, ils expriment sans retenue leurs talents de barreur, tutoyant souvent les 35 noeuds en vitesse de pointe, et prouvant que leur plan Koch Finot Conq est bien l’un des tout meilleur du circuit à ces allures portatives, et l’un des plus agréable à piloter. Le bilan de la nuit plaque des sourires sur les visages fatigués et concentrés du bord. VULNERABLE a conquis  de haute lutte la deuxième place, débordant sans coup férir Holcim-PRB (Nicolas Lunven) puis Association Petits Princes – Queguiner (Elodie Bonafous) pour revenir à une quinzaine de milles du leader Macif (Sam Goodchild). Son débours avoisinait près de 50 milles dans le Sud Irlandais! Cap ce matin sur le nord des Highlands. Thomas, Manon, Morgan et Ambrogio poursuivent leur chevauchée fantastique, sus à un Macif qui vend chèrement sa peau et qu’il sera certainement difficile de décrocher de son perchoir de leader avant la redescente stratégiquement plus ouverte de la façade orientale des îles Britanniques.

 

Les mots de la nuit : 

Morgan Lagravière :

« Depuis hier soir, on est au débridé, avec une grosse accélération au portant. On l’attendait et on n’est pas déçu. On avait du retard et on a bien cravaché à la barre. On a des nuits claires pour pouvoir barrer dans une relative obscurité. Ca va vite. On progresse au max. On engrange les milles. Pas sûr de pouvoir reprendre Macif mais on est content de notre nuit. C’est très engagé. Ambiance bestiale à bord. Super rythme. Manon participe . C’est une vraie découverte pour elle. On  essaie de la préserver et de la rassurer. Ca carbure, avec de grosses moyennes à la clé. Il y a un peu plus de mer ce matin. On fait régulièrement des pointes à plus de 30 noeuds, avec de grosses phases de vol. Ca siffle, ca fume, ça mouille. La vie est difficile à bord en dehors du poste de barre et de nos banettes… » 

© Pierre Bouras

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VULNERABLE tient son rang

Une journée et demi aura suffi aux leaders de la Course des Cap pour déborder l’Ouest Irlandais. Du vent, du portant, sur une mer qui n’a qu’en fin de nuit commencé à se former du côté des Hébrides, et les barreurs s’en sont donnés à coeur joie pour libérer les chevaux trop longtemps retenus depuis le départ de Boulogne. A bord de VULNERABLE, Thomas, Morgan, Ambrogio et Manon ont alterné les brèves mais intenses séquences à la barre, aidés en cela par une nuit courte et particulièrement lumineuse. Dans l’inconfort légendaire des foilers, ils expriment sans retenue leurs talents de barreur, tutoyant souvent les 35 noeuds en vitesse de pointe, et prouvant que leur plan Koch Finot Conq est bien l’un des tout meilleur du circuit à ces allures portatives, et l’un des plus agréable à piloter. Le bilan de la nuit plaque des sourires sur les visages fatigués et concentrés du bord. VULNERABLE a conquis  de haute lutte la deuxième place, débordant sans coup férir Holcim-PRB (Nicolas Lunven) puis Association Petits Princes – Queguiner (Elodie Bonafous) pour revenir à une quinzaine de milles du leader Macif (Sam Goodchild). Son débours avoisinait près de 50 milles dans le Sud Irlandais! Cap ce matin sur le nord des Highlands. Thomas, Manon, Morgan et Ambrogio poursuivent leur chevauchée fantastique, sus à un Macif qui vend chèrement sa peau et qu’il sera certainement difficile de décrocher de son perchoir de leader avant la redescente stratégiquement plus ouverte de la façade orientale des îles Britanniques.

 

Les mots de la nuit : 

Morgan Lagravière :

« Depuis hier soir, on est au débridé, avec une grosse accélération au portant. On l’attendait et on n’est pas déçu. On avait du retard et on a bien cravaché à la barre. On a des nuits claires pour pouvoir barrer dans une relative obscurité. Ca va vite. On progresse au max. On engrange les milles. Pas sûr de pouvoir reprendre Macif mais on est content de notre nuit. C’est très engagé. Ambiance bestiale à bord. Super rythme. Manon participe . C’est une vraie découverte pour elle. On  essaie de la préserver et de la rassurer. Ca carbure, avec de grosses moyennes à la clé. Il y a un peu plus de mer ce matin. On fait régulièrement des pointes à plus de 30 noeuds, avec de grosses phases de vol. Ca siffle, ca fume, ça mouille. La vie est difficile à bord en dehors du poste de barre et de nos banettes… » 

© Pierre Bouras

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