Jour 72:
La course entre parenthèses

Sam Goodchild, encore en course pour le gain d’une plus qu’honorable 4ème place, a dû hier midi placer son exaltant premier Vendée Globe entre parenthèses, suite à la déchirure sur toute sa largeur de sa grand-voile. Une avarie majeure qui réduit à néant ses chances de titiller jusqu’au bout Jérémie Beyou et son Charal, chahuté par la tempête, et qui parvient ce matin à contourner le centre dépressionnaire pour conserver des flux portatifs de secteur Sud-Ouest.

Des considérations stratégiques désormais très éloignées des préoccupations immédiates du « rookie » Britannique de VULNERABLE. Loin d’être assommé par cet injuste coup du sort, Sam le pugnace a non seulement su adapter son bateau à la tempête, envoyant en ciseaux ses deux voiles d’avant typées pour le gros temps, mais il s’est immédiatement mis en ordre de marche pour s’attaquer sans perdre un instant à la délicate et herculéenne réparation de sa voile principale coupée en deux.

Avec l’aide (autorisée) de son boat captain Robin Salmon depuis la terre, il a défini une méthodologie de travail qu’il s’est empressé, dans des creux de 4 mètres et sur un pont balayé par les vagues, à mettre en œuvre pour recoller les deux parties déchirées de sa grand-voile. Il tente avec le lever du jour de procéder aux étapes suivantes de sa consolidation, la pose d’un patch, sorte de gros pansement à même la déchirure, qu’il consolidera ensuite par des plaques de carbone renforcées par des lattes.

Une improbable réparation en haute mer qui relève des travaux d’Hercule, et qui résume à elle seule l’incroyable pugnacité du marin de VULNERABLE, et qui donne à sa course déjà sportivement parfaitement réussie, une dimension aventureuse qui en dit long sur l’homme qu’est Sam Goodchild.

Toujours classé 5ème, Il voit logiquement ce matin revenir Paul Meilhat et Nicolas Lunven. L’important pour Sam est à présent de ramener le bateau à bon port, et de clore ce Vendée Globe qu’il a si bien su animer depuis le départ, et qui a révélé un immense marin.

Robin Salmon, boat captain de VULNERABLE:

“Sam a d’abord nettoyé la voile. Puis il a réussi à coller les deux parties déchirées de la GV. Il doit ensuite mettre un patch sur toute la zone collée. Puis il posera des plaques de carbone boulonnées dans la GV. Il remettra la latte N°3 sur cette plaque. La première étape de collage est faite. Sam est au taquet. Les conditions sont sportives. Le bateau enfournait hier au moment du collage, et les vagues ont un peu ralenti son travail. Il est d’attaque, très motivé pour réparer. »

Sam Goodchild :

« Ce n’est pas facile mais j’essaie de faire le maximum pour réparer. Et perdre le moins de temps possible. C’est un vrai bazar sur le pont. J’ai déjà collé les deux parties qui sont déchirées. Je vais essayer de mettre quelque chose de structurel par-dessus. »

Embarquez pour le Tour du Monde des Vulnérables et rejoignez les 9000 personnes qui suivent déjà notre parcours de sensibilisation.

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La course entre parenthèses

Sam Goodchild, encore en course pour le gain d’une plus qu’honorable 4ème place, a dû hier midi placer son exaltant premier Vendée Globe entre parenthèses, suite à la déchirure sur toute sa largeur de sa grand-voile. Une avarie majeure qui réduit à néant ses chances de titiller jusqu’au bout Jérémie Beyou et son Charal, chahuté par la tempête, et qui parvient ce matin à contourner le centre dépressionnaire pour conserver des flux portatifs de secteur Sud-Ouest.

Des considérations stratégiques désormais très éloignées des préoccupations immédiates du « rookie » Britannique de VULNERABLE. Loin d’être assommé par cet injuste coup du sort, Sam le pugnace a non seulement su adapter son bateau à la tempête, envoyant en ciseaux ses deux voiles d’avant typées pour le gros temps, mais il s’est immédiatement mis en ordre de marche pour s’attaquer sans perdre un instant à la délicate et herculéenne réparation de sa voile principale coupée en deux.

Avec l’aide (autorisée) de son boat captain Robin Salmon depuis la terre, il a défini une méthodologie de travail qu’il s’est empressé, dans des creux de 4 mètres et sur un pont balayé par les vagues, à mettre en œuvre pour recoller les deux parties déchirées de sa grand-voile. Il tente avec le lever du jour de procéder aux étapes suivantes de sa consolidation, la pose d’un patch, sorte de gros pansement à même la déchirure, qu’il consolidera ensuite par des plaques de carbone renforcées par des lattes.

Une improbable réparation en haute mer qui relève des travaux d’Hercule, et qui résume à elle seule l’incroyable pugnacité du marin de VULNERABLE, et qui donne à sa course déjà sportivement parfaitement réussie, une dimension aventureuse qui en dit long sur l’homme qu’est Sam Goodchild.

Toujours classé 5ème, Il voit logiquement ce matin revenir Paul Meilhat et Nicolas Lunven. L’important pour Sam est à présent de ramener le bateau à bon port, et de clore ce Vendée Globe qu’il a si bien su animer depuis le départ, et qui a révélé un immense marin.

Robin Salmon, boat captain de VULNERABLE:

“Sam a d’abord nettoyé la voile. Puis il a réussi à coller les deux parties déchirées de la GV. Il doit ensuite mettre un patch sur toute la zone collée. Puis il posera des plaques de carbone boulonnées dans la GV. Il remettra la latte N°3 sur cette plaque. La première étape de collage est faite. Sam est au taquet. Les conditions sont sportives. Le bateau enfournait hier au moment du collage, et les vagues ont un peu ralenti son travail. Il est d’attaque, très motivé pour réparer. »

Sam Goodchild :

« Ce n’est pas facile mais j’essaie de faire le maximum pour réparer. Et perdre le moins de temps possible. C’est un vrai bazar sur le pont. J’ai déjà collé les deux parties qui sont déchirées. Je vais essayer de mettre quelque chose de structurel par-dessus. »

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