Sam au révélateur
de la course

Jour 7  Vous connaissiez Sam, champion du Monde IMOCA 2023, l’homme affable, souriant, au profil de gendre idéal. Découvrez un marin complet, intuitif, inspiré, qui s’épanouit seul en mer et respire Vendée Globe! Dans une position intermédiaire pour contourner l’anticyclone qui barre la route vers les îles du Cap Vert et le Pot au Noir, c’est sourire aux lèvres et l’oeil pétillant que le skipper de VULNERABLE tire son épingle du jeu, entre partisans de l’Est et échappés dans l’Ouest. Premier à empanner hier soir cap au Sud, il fonce depuis à vive allure en bordure du centre des hautes pressions, en capacité désormais de retrouver très vite une place sur le podium provisoire!

« Je profite de la mi-temps du match Angleterre-Afrique du Sud pour vous donner quelques nouvelles ; On s’amuse bien! Le vent est rentré. On avance. Les bateaux à mon vent devraient avoir un peu plus de vent. On devrait se retrouver ensemble en arrivant dans la prochaine zone de molle. Je suis content de ma position  actuelle. L’option à la côte n’était pas forcément gagnante et faisait prendre beaucoup de risques sur une route compliquée. Je suis content d’être là. On ne s’est jamais arrêté. Le gros de la flotte est par ici, ce qui minimise les risques. L’option Est suivie par Jean est intéressante. Venant de derrière, c’était plus évident pour lui de tenter un  coup. Il ne devrait pas gagner, ni perdre beaucoup. Je suis un peu trop isolé par rapport à mes adversaires pour bien comparer les performances du bateau dans le petit temps. Je gère mon bateau, ma course, mes trajectoires. Je me sens à l’aise. Je ne regarde pas trop autour de moi et pour l’instant, cela fonctionne bien pour moi. Si je peux encore faire cela durant les prochains 70 jours, je serai heureux. J’ai profité du petit temps pour faire un  gros check du bateau, de l’avant à l’arrière, dans tous les petits recoins. Deux ou 3 choses à réparer. Le gros dossier, c’est le pilote automatique. On a trois pilotes à bord, dont deux sont identiques et un troisième, de secours, très simple. Un des pilotes principaux ne fonctionne plus. On a essayé de le réparer, en vain. Mais on espère pouvoir l’utiliser malgré tout avec des fonctions basiques. 

J’arrive à bien dormir et bien manger. J’ai réussi à trouver une bonne routine. Je me sens en forme. J’ai beaucoup travaillé sur le sommeil à terre. J’arrive à cumuler 4 à 5 heures de sommeil par 24 heures et cela me suffit. »

Partagez l’article

Compétition

Sam au révélateur
de la course

Jour 7  Vous connaissiez Sam, champion du Monde IMOCA 2023, l’homme affable, souriant, au profil de gendre idéal. Découvrez un marin complet, intuitif, inspiré, qui s’épanouit seul en mer et respire Vendée Globe! Dans une position intermédiaire pour contourner l’anticyclone qui barre la route vers les îles du Cap Vert et le Pot au Noir, c’est sourire aux lèvres et l’oeil pétillant que le skipper de VULNERABLE tire son épingle du jeu, entre partisans de l’Est et échappés dans l’Ouest. Premier à empanner hier soir cap au Sud, il fonce depuis à vive allure en bordure du centre des hautes pressions, en capacité désormais de retrouver très vite une place sur le podium provisoire!

« Je profite de la mi-temps du match Angleterre-Afrique du Sud pour vous donner quelques nouvelles ; On s’amuse bien! Le vent est rentré. On avance. Les bateaux à mon vent devraient avoir un peu plus de vent. On devrait se retrouver ensemble en arrivant dans la prochaine zone de molle. Je suis content de ma position  actuelle. L’option à la côte n’était pas forcément gagnante et faisait prendre beaucoup de risques sur une route compliquée. Je suis content d’être là. On ne s’est jamais arrêté. Le gros de la flotte est par ici, ce qui minimise les risques. L’option Est suivie par Jean est intéressante. Venant de derrière, c’était plus évident pour lui de tenter un  coup. Il ne devrait pas gagner, ni perdre beaucoup. Je suis un peu trop isolé par rapport à mes adversaires pour bien comparer les performances du bateau dans le petit temps. Je gère mon bateau, ma course, mes trajectoires. Je me sens à l’aise. Je ne regarde pas trop autour de moi et pour l’instant, cela fonctionne bien pour moi. Si je peux encore faire cela durant les prochains 70 jours, je serai heureux. J’ai profité du petit temps pour faire un  gros check du bateau, de l’avant à l’arrière, dans tous les petits recoins. Deux ou 3 choses à réparer. Le gros dossier, c’est le pilote automatique. On a trois pilotes à bord, dont deux sont identiques et un troisième, de secours, très simple. Un des pilotes principaux ne fonctionne plus. On a essayé de le réparer, en vain. Mais on espère pouvoir l’utiliser malgré tout avec des fonctions basiques. 

J’arrive à bien dormir et bien manger. J’ai réussi à trouver une bonne routine. Je me sens en forme. J’ai beaucoup travaillé sur le sommeil à terre. J’arrive à cumuler 4 à 5 heures de sommeil par 24 heures et cela me suffit. »

Partagez l’article

Jour 24 – Les jeux sont faits…

A l’instar de la majorité des protagonistes de tête du Vendée Globe et à l’exclusion des deux leaders Charlie Dalin (MACIF Santé Prévoyance) et Sébastien Simon (Groupe Dubreuil), Sam Goodchild…

Jour 24 : Les jours de vérité

Quatrième semaine de course et le Vendée Globe projette ses protagonistes dans la si redoutée réalité du Grand Sud. L’Océan Indien promet depuis 24 heures aux solitaires de tête son visage…

J22 : Jouer ou ne pas jouer …

Le Vendée Globe a offert aux observateurs et depuis le départ des Sables d’Olonne voici déjà 3 semaines, une vaste palette d’exploits, de rebondissements et de confrontations sportives qui donnent…

Jour 17 : Qui veut aller loin…

… ménage sa monture. Sam Goodchild fait du Jean Racine. Il applique, depuis le début de cette époustouflante Transversale des Fous en Atlantique Sud, cet adage à sa navigation. Il…

L’autoroute de Cape Town

L’équateur à peine franchi jeudi dernier, c’est déjà vers le cap de Bonne Espérance que les solitaires du Vendée Globe tournent leurs regards, leurs routages, et depuis cette nuit, l’étrave…